Aller au contenu | Aller au menu principal | Aller au menu secondaire | Contact

Retour à la page d'accueil

Aouras : société d'études et de recherches sur l'Aurès antique

Accueil > Découvrir : Actualités

Actualités

Vincennalia Aouras 20 & 21 Octobre 2022

Les 20 & 21 Octobre 2022 s'est tenu à l'université Paris-Nanterre(Batiment Max Weber), le colloque annuel de l'association Aouras, marquant les vingt ans de l'association.

Ouverture Vincennalia 2022 (PDF)

Conclusion Vincennalia 2022 (PDF)


In memoriam P. Morizot
Pierre MOPRIZOT

Avec le décès de Pierre Morizot dans sa 97ème année nous perdons un grand savant, un passionné de l'Aurès antique auquel il a consacré près de 70 ans d'une vie toute au service de la France, que ce soit au sein des Forces françaises libres pendant la 2ème guerre mondiale, puis comme administrateur dans le service du contrôle civil du Maroc jusqu'en 1956 et enfin dans une longue carrière diplomatique, de l'Iran au Canada où il fut consul, de la Norvège au Sénégal où il fut conseiller, à l'Administration centrale du Quai d'Orsay dans les directions « Afrique-Levant » puis « Europe », au service des pactes et désarmement, détaché auprès du Ministère de la Défense, carrière qui s'est achevée par des postes d'ambassadeur au Sultanat d'Oman puis au Sri Lanka.

Pierre Morizot a découvert l'Aurès à 19 ans, instituteur vacataire à Arris. Tout de suite, cette région aux paysages grandioses, âpres er colorées, qu'il parcourut alors à pied et à mulet, son peuple, sa culture, ses mœurs lui sont devenu proches. A sa surprise, il découvrit l'empreinte de Rome au cœur même du massif par l'inscription de Masties « Imperator et dux Romanorum et Maurorum », témoignage éloquent d'un chef berbère de l'Aurès du 6ème siècle de la rémanence d'un empire romain d'occident qui n'existait déjà plus.

Pierre Morizot a fondé en 2002 la Société Aouras d'études et de recherches sur l'Aurès antique pour promouvoir la connaissance et la protection du patrimoine antique de cette région. Elle regroupe les chercheurs français, algériens et étrangers dans cette quête incessante.
Tout au long de sa carrière professionnelle, Pierre Morizot n'a jamais cessé ses recherches, se rendant quand cela lui était possible en Algérie, cultivant une sincère amitié désintéressée avec une population qu'il avait appris à connaître de longue date, participant à de nombreux colloques et publiant plus de 70 communications scientifiques.

Il nous laisse deux livres fondamentaux. D'abord une Archéologie aérienne de l'Aurès (1998), fruit de dix ans de travail pendant la décennie 1990 pendant laquelle il lui était impossible de se rendre sur place. A partir des archives photographiques de l'Armée de l'Air de 1950 à 1960, c'est-à-dire quand la prospection spatiale n'existait pas et avant l'urbanisation généralisée, il a méticuleusement recensé les images de tous les vestiges antiques déjà connus et en a découvert quantité d'autres. Le pendant de ce travail documentaire, c'est la publication en 2015 de «Romains et Berbères, face à face » qui fait la synthèse de 70 ans de recherche et de passion.

Il a quelques années un ami algérien lui faisait remarquer :
« Vous avez des racines algériennes ! » Souriant, il rétorqua : « Ah, je ne le savais pas ! » « Mais si, souvenez vous, l'arbre que vous avez planté à l'université de Tébessa a grandi »

Quel arbre ? Un olivier j'espère, un arbre millénaire, symbole de la richesse antique de l'Aurès et symbole universel de la Paix, le plus beau témoignage possible à la mémoire de Pierre Morizot.

Jean-Pierre Faure

Lire la nécrologie de Jean-Pierre Faure (au format pdf)


Collection Aouras
Région de Biskra, Aurès (1913), olivier millénaire

Journée d'hommages à Pierre MORIZOT

Compte rendu de la journée d'hommages à Pierre MORIZOT (PDF)

Cliquez pour voir la photo en grand

Cliquez pour voir la photo en grand

In memoriam Jehan Desanges (1929-2021)

Avec Jehan Desanges disparaît l'un des plus grands connaisseurs de l'Afrique romaine, un savant et un humaniste qui a profondément marqué tous ceux qui ont eu la chance de le connaître ou d'être ses collaborateurs. Il a été parmi les fondateurs d'Aouras en 2002, une société pour laquelle il a toujours montré un indéfectible attachement. Il avait une grande affection pour Pierre Morizot et montrait envers le Président que je suis, et qui aurait pu être son élève, une déférence et une politesse sans réserve. Tous ceux qui ont travaillé avec lui admiraient sa courtoisie, son calme et même un tempérament original. Mes collègues historiens voyaient en sa double ascendance (lorrain par son père, il était guadeloupéen par sa mère) l'origine de son caractère si singulier et attachant. Au terme de ses études universitaires, Jehan Desanges choisit de passer l'Agrégation de grammaire, ce qui était déjà une singularité (on considérait que cette agrégation était plus prestigieuse, plus « sélective », que les Lettres classiques ou modernes !) : ce choix ne le destinait pas, a priori, à une carrière d'historien, mais le destin en a décidé autrement. En effet, jeune agrégé de grammaire (1953), Jehan Desanges, comme la plupart des appelés à l'époque, accomplit son service militaire en Algérie (1953-1955), ce qui eut une influence certaine sur sa vocation et sur le choix de ses centres d'intérêt. Il commence une carrière classique de Professeur agrégé et passe onze ans en Afrique du Nord et au Sénégal (Ecole des hautes études de Tunis en 1958-1959, Université de Dakar entre 1959 et 1963, Université d'Alger en 1963-1964). Il rejoint ensuite l'Université de Nantes (la ville où il était né le 3 janvier 1929). Chargé d'enseignement, Maître de conférences puis Professeur, il y enseigne pendant une vingtaine d'années (1964-1984), avant d'être nommé Directeur d'Etudes à la IVe Section de l'Ecole pratique des Hautes Études (1983-2001), sur une chaire intitulée Histoire de l'Afrique dans le monde gréco-romain, qui avait été celle de l'étruscologue Raymond Bloch. C'est à ce poste qu'il put donner sa mesure et développer son enseignement et ses recherches. Jehan Desanges fut naturellement reconnu par de multiples institutions internationales (Institute for Advanced Study, Research Fellow à l'Université de Princeton, Visiting Fellow à l'Université de Cincinnati), et son élection à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres en 2012 (il était Correspondant depuis 2000), sur le fauteuil de l'historien Claude Nicolet, fut une juste reconnaissance qui couronna sa carrière.

Directeur d'une mission archéologique en République de Djibouti en 1987, J. Desanges fut amené à intégrer et à présider de nombreuses sociétés savantes et structures administratives et professionnelles (Comité des Travaux Historiques et Scientifiques - Commission d'histoire et d'archéologie de l'Afrique du Nord-, Société Nationale des Antiquaires de France, Société des études latines, Conseil National des Universités, conseils scientifique et d'administration de l'Ecole Française de Rome, conseil scientifique de l'Institut Français d'Archéologie Orientale, Société française d'épigraphie du monde romain, Société d'Etude pour le Maghreb préhistorique, antique et médiéval). Il se joignit à plusieurs entreprises scientifiques collectives (Encyclopédie berbère, comité de rédaction de la série Graeco-Arabica). Il fut dès sa création un Sociétaire fidèle de la SoPHAU, qui réunit les historiens de l'Antiquité. Jehan Desanges reçut d'éminentes distinctions qui récompensèrent sa carrière (Chevalier de la Légion d'Honneur, Officier de l'Ordre national du Mérite et Commandeur des Palmes académiques). L'œuvre de l'historien est considérable : sa bibliographie constitue un apport inestimable pour l'histoire de l'Afrique romaine. Ses recherches ont d'abord porté sur les structures tribales et les révoltes autochtones, sur les campagnes militaires et expéditions lointaines menées par les Lagides et les Romains. L'historien s'est très tôt intéressé aux relations entre Romains et tribus autochtones, leur localisation, leur réaction à la présence romaine, un sujet alors original dont il fit le sujet de sa thèse, qui parut à Dakar en 1962 sous le titre : Catalogue des tribus africaines de l'Antiquité classique à l'ouest du Nil. Il approfondit ces recherches novatrices sur les tribus et en étendit les acquis en proposant un tableau de la géographie historique dans un ouvrage dont il assuma la direction avec Claude Lepelley et Noël Duval (La Nouvelle Carte des voies romaines de l'Est de l'Africa dans l'Antiquité tardive d'après les travaux de P. Salama, Turnhout, 2010), ouvrage où il mettait en relation les connaissances sur les structures tribales et sur les structures urbaines et administratives romaines. Jehan Desanges s'intéressa aux lointains voyages et périples, militaires, commerciaux, exploratoires des Romains et aux échanges entre ceux-ci et les populations, parfois lointaines, hors de l'empire (Recherches sur l'activité des Méditerranéens aux confins de l'Afrique, VIe siècle avant J-C. - IVe siècle après J.-C., Rome, 1978).

Il a créé, avec Serge Lancel la Bibliographie analytique d'Afrique antique, une série (initiée dans le Bulletin d'archéologie Algérienne), qui compte 19 fascicules de 1969 à 1981 et qui sera continuée successivement par des chercheurs « aurasiens » : Jean-Marie Lassère et Yann Le Bohec; Jacques Debergh et Yann Le Bohec; Claude Briand-Ponsart et Michèle Trannoy-Coltelloni. On pourra prendre la mesure de son œuvre dans l'ouvrage de scripta minora, que Michel Reddé a édité en son honneur, et qui rassemble 39 des principaux articles de l'auteur, publiés entre 1967 et 1996 (Toujours Afrique apporte fait nouveau : scripta minora, avec Préface de Jean Leclant, Paris, de Boccard, 1999).

Qu'il soit permis au latiniste qui écrit ces lignes de rendre hommage à l'Agrégé de grammaire à qui l'on doit des éditions remarquables, qui resteront comme des monuments : deux livres de l'Histoire naturelle Pline et la partie finale de la Géographie de Strabon. Il a commencé par la publication du livre V de l'Histoire naturelle, consacré à la géographie de l'Afrique (Pline l'Ancien, Histoire naturelle, livre V, 1re partie, 1-46, Paris, 1980, avec un commentaire lumineux de plus de 400 pages !), poursuivi par la 4e partie du livre VI, consacrée à l'Ethiopie, à la mer Rouge, aux Iles Fortunées (Livre VI, 4e partie, 163-220, Paris, 2008). On lui doit en 2014, toujours dans la collection des Universités de France, le commentaire du chapitre 3 du livre XVII de la Géographie de Strabon, qui conclut l'œuvre du savant (Texte établi et traduit par Benoit Laudenbach). Faisant suite aux pays du Nil (Égypte et Éthiopie, XVII 1-2), on y trouve une description de la Libye antique, c'est-à-dire la côte d'Afrique du Nord de l'Atlantique au golfe de Soloum, avec une évocation de l'arrière-pays, où Strabon passe successivement en revue, de façon plus ethnographique que topographique, la Maurousie, la Masaesylie, la Massylie ; puis le territoire de Carthage – avec un long développement sur la 3ème Guerre Punique –, la Grande Syrte et la Cyrénaïque, étudiée essentiellement à travers sa principale production, le silphium, et ses grands hommes.

Ce sont « les confins méditerranéens de l'empire » qui retinrent son attention au cours de son parcours intellectuel ; son œuvre la plus originale fut à cet égard la publication qu'il put mener à bien du recensement et de l'étude d'un fonds méconnu du Musée de l'Homme, le fonds Révoil, qui rassemblait des découvertes d'artefacts d'Afrique de l'Ouest trouvés en Somalie, attestant les relations entre la Méditerranée et l'Orient (J. Desanges, E. M. Stern, P. Ballet, Sur les routes antiques de l'Azanie et de l'Inde. Le fonds Révoil du musée de l'Homme (Heïs et Damo, en Somalie), Paris, 1993).

Membre fondateur d'Aouras, Jehan Desanges fut un fidèle collaborateur de la revue Aouras et ses contributions ont enrichi ses contenus scientifiques. Il a rendu hommage à son confrère Maurice Euzennat dans le n°2 en 2004 (cf. p.3) et consacré une émouvante notice au regretté Serge Lancel, son collègue et ami, dans le n°3, en 2006 (cf. p.7). Il y a publié des articles précieux, dans le volume 3 en 2006 (Aperçu sur les sources classiques relatives à la Numidie méridionale p. 53-64) et le volume 7 en 2012 (L'Aurès des Maurousii et la reconstitution par A. Berthier et son École du Bellum lugurthinum, p. 50-58). Les travaux de Jehan Desanges sont à rapprocher de ceux de Christine Hamdoune et de Claude Lepelley, deux éminents membres d'Aouras auxquels il a été rendu hommage dans le numéro 10 de notre Revue, paru en 2020 (cf. p. 54 et 59).

Qu'il me soit permis, au terme de cet hommage, d'évoquer un souvenir personnel, dans le cadre de nos activités aurasiennes. Il était alors question des conditions de publication des Actes du colloque qui s'est tenu à Tébessa, en avril 2009, en vue de l'édition des certaines communications dans la Revue Aouras et une réunion fut organisée à l'Institut, où Hervé Danesi nous offre toujours une bienveillante hospitalité. En plein mois de juin, nous nous sommes réunis dans un petit bureau du Quai Conti; Pierre Morizot était présent et nous portions tous costume et cravate, comme il se doit entre ces murs. Jehan Desanges se pencha doucement vers moi et me demanda la permission d'ôter sa veste. Je fus touché de sa politesse et bien sûr nous nous mîmes aussitôt tous à l'aise et les discussions qui suivirent furent chaleureuses et constructives. Cette grande gentillesse me fit alors penser à ceux qui furent mes maitres, Jacques Heurgon et Raymond Bloch, eux aussi Membres de l'Institut et proches de Jehan Desanges. Oui, comme eux, Jehan Desanges a donné l'image d'un grand seigneur de l'Université !

CHARLES GUITTARD
Président d'Aouras

Découverte archeologique à El Bayadh

Un de nos membres vient de nous informer que selon la presse algérienne, au début de l'année 2014 des travaux de constructions ont mis au jour, au lieu dit « Khenag Azzir » (5 km au nord d'El Bayadh ,ex Géryville), une importante inscription faisant état d'une victoire remportée sous le règne de Septime Sévère par le procurateur de Maurétanie Césarienne sur des Bavares qui ont été « taillés en pièce ou faits prisonniers ».

L'association culturelle Ghezzal mise au courant de cette trouvaille par un simple particulier, dont Aouras se plaît à souligner l'intelligente initiative a informé les autorités algeriennes compétentes dont nous ne doutons pas qu'elles ont pris les mesures conservatoires qui s'imposent.


REMISE du livre d'HOMMAGES à Pierre MORIZOT à l'Académie des Sciences d'Outre-Mer le mardi 25 juin

A l'occasion de la remise des Hommages à Pierre Morizot, l'Association AOURAS et l'Académie des Sciences d'Outre-Mer invitaient leurs membres à une réunion qui avait lieu à l'Académie des Sciences d'Outre-Mer. En ouverture, les invités étaient chaleureusement accueillis par Mme Amat-Rose Présidente de l'Académie des Sciences d'Outremer ainsi que par M. Pierre Gény, Secrétaire Perpétuel.

Quatre jeunes doctorantes nous ont ensuite présenté leurs travaux:
    – Anne Florence Baroni (Ecole française de Rome) fait un travail de recherche
      sur les propriétés foncières des sénateurs de Numidie
    – Amandine Christina (Paris 10)a présenté les éléments d'une étude sur la rentabilité
      des haras en Afrique du Nord (IIIe-VIe s.)
    – Lilya Bettiche (Paris 10) nous a entretenus de la réhabilitation des huileries de l'Est algérien
    – Emanuelle Lechilli (Paris 10) a exposé les tracés de la voie de communication Milev-

Puis Le Président Charles Guittard, dans une vibrante allocution, a retracé l'essentiel de la carrère bien remplie de notre Président d'Honneur Pierre Morizot.
Il a également présenté le livre d'hommages que les plus éminents membres d'Aouras ont conçu en son honneur.
Et Pierre Morizot a remercié chaleureusement l'assemblée en rappelant en toute modestie l'origine de sa vocation de chercheur qui ne devait rien à sa carrière de diplomate.
Puis, il a retracé les circonstances de la fondation d'Aouras qui connait désormais la notoriété que l'on sait.( cf PDF l'allocution de P. Morizot)

consulter le document de l'hommage à Pierre Morizot
consulter l'allocution de Pierre Morizot

   
Cliquer sur les photos pour les afficher en grand


Sortie à Vaison-la-Romaine et à Orange les 8 et 9 juin prochain

Marie-Françoise Dumont-Heusers (AOURAS) et Eric Morvillez (Président de l'AFEMA Association Française pour l'Etude de la Mosaïque Antique dans les pays européens) organisent une sortie à Vaison-la-Romaine et à Orange les 8 et 9 juin prochain.
Pour plus d'informations et modalités d'inscription www.afema.sitew.fr

 

Notre présence au 19e Maghreb du livre

Le dimanche 17 février, qui se déroulait dans les salons de la mairie de Paris, a été l'occasion de faire connaître Aouras et notre Revue. Cette manifestation, dans laquelle l'accent a été mis sur l'Algérie, comportait des entretiens, des tables-rondes, des séances de dédicaces, des expositions d'artistes, et une librairie où tous les aspects de la littérature contemporaine concernant le Maghreb étaient représentés.

Ce fut pour nous l'occasion d'échanges et de contacts enrichissants. Un panneau sur Emile Masqueray a attiré l'attention sur cet auteur qui a d'ailleurs été cité dans certaines tables-rondes et rencontres.
Cette heureuse initiative devrait connaître une suite l'an prochain, ce dont il convient de se réjouir.
Le Président remercie les organisateurs et tous les participants et vous prie de croire en ses sentiments cordialement dévoués,
          Charles Guittard

 

KARIM HADJI publie un article dans El-Watan

Sous la rubrique "Arts et Lettres" du journal El-Watan, principal journal francophone d'Algérie qui tire à 130 000 exemplaires, Karim Hadji vient de publier un article où, rappelant qu'il avait pris contact à ce sujet avec Pierre Morizot, il rapporte in extenso les conditions dans lesquelles, grâce aux indications fournies par J.P. Darmon et P. Morizot, il a retrouvé une mosaïque, découverte en 1895 à El Akbia par l'administrateur de la commune mixte d'El Milia.
Elle avait été remontée sur un mur de la mosquée d'El Milia, où protégée par un rideau, elle se trouve toujours.
Cette description est suivie d'un commentaire très engagé de la direction du journal, qui souligne qu'il existe en Algérie "de véritables passionnés d'histoire et d'archéologie". L'intégralité de cet article peut être consulté sur le site d'El Watan :
(lire l'article)


DECENNALIA, DIXIEME ANNIVERSAIRE D'AOURAS

(Télécharger le programme au format .pdf)


Jehan Desanges

Jehan Desanges, membre fondateur d'Aouras et fidèle adhérent depuis donc dix ans, a été élu à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres le 4 mai dernier. Nous félicitons chaleureusement Jehan Desanges, un des meilleurs africanistes de notre temps.


Dans le cadre des jeudis de l’Institut de Monde Arabe,

un hommage a été rendu le 21 avril 2011 au Professeur André Laronde,
membre de l’Académie, hommage intitulé « Repenser l’archéologie de la rive sud ».

A l’initiative de M.M. Yannis Koïkas, chargé de collections à l’IMA, et Vincent Michel, nouveau directeur de la mission archéologique française en Lybie, de nombreuses interventions sont venues témoigner du rayonnement du Professeur André Laronde qui dirigeait la mission interdisciplinaire en Lybie.

Le ministre de la culture en Tunisie Azzedine Beschaouch s’était fait représenter.
Notre ami Jehan Desanges, correspondant de l’Académie, était présent.

 


INFORMATION INTERESSANTE DE L'INSTITUT NATIONAL DEMOGRAPHIQUE

maghreb, maroc, marrakech : Convergences démographiques, contrastes socio-économiques
Mohamed Sebti*, Youssef Courbage**, Patrick Festy** et Anne-Claire Kursac-Souali***
Sur fond de croissance démographique rapide, les pays du Maghreb – Algérie, Maroc, Tunisie – ont connu d'importants changements depuis 30 ans : chute de la fécondité, allongement de la vie, urbanisa¬tion croissante. Ces mouvements ont eu lieu de façon étroitement parallèle dans les trois pays alors qu'ils n'en sont pourtant pas au même stade de développement économique. Les évolutions en matière de santé et de famille seraient ainsi relativement indépendantes du contexte socio-économique.

 


Nouveaux membres

nous ont rejoint :

M. HANNOUZ Aomar né en 1971 à Saida (Algérie) nationalité française, Etudiant EHESS
M. BOUREKHAS Faad , né en 1984 à Mont St Martin 54350 (près Longwy), nationalité française, ancien étudiant en économie à Paris X Nanterre, documentaliste (recherche d'enploi)
n° 154 : M. Jean-Marie Bertrand, Professeur émérite Paris 1
n° 155 : M Gabriel de Bruyn, Doctorant, Université de Caen
n° 156 M. Jacques Day, avocat honoraire, Grenoble
Mme Nadia Tahar, Architecte, Doctorante ,histoire de l'art, Paris IV,
M. Nasrédine Assoul, Etudiant en histoireUniversité de Perpignan,
Professeur Jacques Alexandropoulos, Histoire romaine, Université de Toulouse,
Professeur Cornelis Passchier, Techtonique, Université de Mayence (Allemagne),
M. Haroune Bouzidi, Licencié d'archéologie, Musée Cirta, Constantine;
M. Abdelouahab Bouchareb, maître de conférences, Architecture, Université de Constantine

Mme Chafiaa Charène , Maître de conférences Alger , Mme Kahina Mazari, étudiante, Mme Nathaelle Roux, doctorante Lettres latines, M. Ammar Négadi, chercheur, Mme Véronique Blanc-Bijon, CNRS Aix en Provence, M. Yves Simone, Docteur en géographie, Mme Catherine Lochin , ingénieur recherche CNRS Paris X., M. Abdelaziz Hamzaoui, professeur à l’université de Reims. directeur de l’unité de Troyes.
M. Michel Amandry, Mme .Catherine André, Mme Elisabeth Fentress, M.Salah Alouani, M.Rémi de Vupillières, Mlle Sophie St Amans, Mme Hélène Ménard, le Dr Kenouche, M.Jean Rigotard, M.Luc Lapierre, M.Christian Landes, M.Helène Jacquest, M.Philippe Husson, Mme Cécile Jeanblanc, M. Farid Kherbouche.

Haut de page

Membres | Lettre d'information | Contact | Informations légales | Crédits